Les deux vélos
Roue contre roue ils sont posés
Sur la grille du square d’à côté
Deux vélos poignée dans poignée
Sacoche à sacoche accolés
Ils disparaissent de temps en temps
Pourtant je n’ai jamais pu voir
Celui qui prend le vélo blanc
Celle qui le suit en vélo noir
La vie des gens, on la devine
Dans tout ce qui leur appartient
La vie des gens, c’est comme un film
Qu’on voit dans la rue le matin
Ou le soir
Jour après jour ils sont restés
Sur la grille du square d’à côté
Le vélo blanc le vélo noir
Attachés serrés tous les soirs
Puis une petite reine est venue
Cadre rose et chromes qui brillent
S’accrocher au coin de la rue
A quelques mètres de la grille
La vie des gens, on la devine
Dans tout ce qui leur appartient
La vie des gens, c’est comme un film
Qu’on voit dans la rue le matin
Ou le soir
En peu de temps tout a changé
Sur la grille du square d'à côté
Les deux vélos se sont quittés
Le vélo noir n'a plus bougé
Désormais quand le soir se pose
Le vélo blanc dort près du rose
Avec un nouvel arrivant
Un vélo d'enfant rose et blanc
La vie des gens, on la devine
Dans tout ce qui leur appartient
La vie des gens, c’est comme un film
Qu’on voit dans la rue le matin
La vie des gens, on la devine
Dans tout ce qui leur appartient
La vie des gens, c’est comme un film
Qu’on voit dans la rue le matin
Ou le soir